Suite au discours de Nicolas Sarkozy à Lyon, Bernard Cazeneuve, Najat Vallaud-Belkacem, Bruno Le Roux et Delphine Batho, se sont indignés de l'agressivité de celui-ci.




"Au cours ces cinq dernières années, Nicolas Sarkozy a habitué les Français à l'outrance, à la perte de sang froid, à une convocation systématique de l'invective en organisant la division du pays ! Le candidat sortant cache son bilan. Le candidat sortant n'a aucun projet. Faute d'assumer son bilan et de présenter un projet il sombre dans la virulence."

"À Lyon il a visiblement ouvert toutes les vannes de l'agressivité verbale, avec une vulgarité très inédite et qui n'appartient qu'à lui ! Sur les sans-papiers, la laïcité, Nicolas Sarkozy a convoqué le mensonge pour dénigrer les positions de François Hollande, alors qu'il a foulé au pied la laïcité à Saint-Jean-de-Latran, alors que la seule relation qu'il entretient avec les étrangers se résume à leur stigmatisation. Pour cela, en Europe et dans le monde, Nicolas Sarkozy suscite désormais des jugements très sévères, qui le disqualifient pour incarner dignement la République qu'aiment les Français !"

"Que Nicolas Sarkozy accuse de mensonges ses opposants est en réalité un transfert de ce qu'il a lui-même trop fréquenté. Ces dérapages à répétition témoignent d'une perte d'entendement. Visiblement ce pouvoir panique, use et abuse de toutes les bassesses pour perdurer."

"Il est en train de devenir la caricature de lui-même. Il dit que les Français "en ont assez" ? Ce qu'il n'a toujours pas compris c'est que les Français effectivement en ont assez de Nicolas Sarkozy et qu'ils sont de plus en plus nombreux à choisir le changement avec François Hollande."

"De la violence pour masquer l’absence de ses propositions, tel est en définitive le sens du discours de Lyon. Chaque dérapage, chaque polémique, chaque calomnie du candidat-sortant abaisse un peu plus le niveau du débat et la crédibilité de sa candidature. Nicolas Sarkozy s'éloigne chaque jour davantage de la hauteur de vue nécessaire pour faire face aux défis que nous connaissons. Il n'est absolument plus au niveau de cette élection présidentielle. "

"Aucune invective, aucun procès d'intention gratuit ne parviendront à détourner les Français des comptes qu'ils réclament sur ces 10 ans de droite au pouvoir"